L'organisation des pélerinages

Septième pèlerinage à N.-D. de Lourdes (10-15 septembre 1883) : livret du pélerin.

Huitième pélérinage : livret du pélerin

Souvenirs et impressions du voyage du pélerinage breton à Lourdes, 1896

La basilique au début du XXe siècle. Plaque de verre, collection diocésaine

Le 27 août 1880, annonce du "quatrième pélerinage du diocèse au sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes. :M. l'abbé Le Vicomte a bien voulu accepter de le diriger. La lettre est signée "Pour le comité, Rossi, secrétaire".

C'est la première fois qu'est donné un horaire précis. L'aller se fait par Tarbes et le retour par Pau. Départ de Quimper le 20 septembre à 5 heures du matin, arrivée à Lourdes le lendemain à l'heure de l'après-midi. Le train de Landerneau quitte cette gare à 3h30 du matin, et arrive à Lourdes le lendemain à 1h40 de l'après-midi.
Pour le retour les heures sont respectivement : 11,20 du matin le 24, arrivée à Quimper le 25 à 8,50 h. du soir; 11,30 du matin, arrivée à Landerneau à 7,40 h. du soir le lendemain. Il y a des arrêts assez longs à Coutras, Bordeaux, La Roche-sur-Yon. Il y eut 1.400 pélerins. Respectèrent-ils tous la consigne :"On ne devra jamais chanter ni fumer dans les gares, mais seulement quand le train sera en marche"...

En 1881, pas de pélerinages "De graves raisons ont fait ajourner à l'année prochaine le pélerinage du diocèse de Quimper au sanctuaire de N.D. de Lourdes. Monseigneur vient cependant de permettre à plusieurs personnes de se joindre aux pélerins de la Vendée sous la conduite de quelques prêtres du diocèse. Le comité de Luçon veut bien mettre à notre disposition une centaine de billets. En fait, il y eut plus de 200 pélerins du diocèse. Un prêtre de Luçon vint à leur rencontre jusqu'à Nantes ; le rendez-vous était à La Roche-sur-Yon. Pendant le séjour à Lourdes, une excursion fut faire, avec Mgr de Luçon ; mais l'article annoncé pour la relater semble n'avoir pas paru.
Le 19 août 1882, la lettre d'annonce est signée "Le directeur du pélerinage, De Penfetenyo, chanoine archiprêtre curé de St Corentin"
Le grand nombre d'inscriptions, mais tardives, fait demander un deuxième train au départ de Quimper ; la Cie ne put accéder à ce désir, mais ajouta deux wagons à chacun des deux trains.