Fonds iconographique de l'abbé Jean Feutren

Titre

Fonds iconographique de l'abbé Jean Feutren

Description

"L’abbé Jean Feutren, est né à Gouézec le 15 novembre 1912. Fils d’Olivier et de Marie-Anne Dorval, orphelin de bonne heure, il sera élevé par sa grand-mère, cuisinière au château de Kerriou. L’abbé laissera le souvenir, non seulement du professeur et du pasteur qu’il a été, mais celui d’un véritable savant passionné d’histoire locale et d’art breton, s’affirmant de plus comme un photographe de classe. Après ses études au Collège du Kreisker à Saint-Pol-de-Léon, Jean Feutren ayant préparé le concours d’entrée à l’Ecole Centrale, ne pourra s’y présenter suite à des problèmes de santé, des problèmes qui lui imposent un séjour au sanatorium du Laber à Roscoff. La rencontre d’un Père dominicain l’ayant impressionné, se dessine sa vocation sacerdotale, décidant, néanmoins, de rester dans son diocèse d’origine. Formé aux séminaires d’Aix-en-Provence puis de Quimper, alors replié à Lesneven, vocation tardive, comme on disait alors, il est ordonné prêtre en juillet 1943, âgé de 31 ans. Sa carrière commence comme professeur de sciences au collège du Kreisker à Saint-Pol-de-Léon. En 1948, il passe à Brest comme aumônier des lycées. Après quelques mois, il prend la direction du collège Bon-Secours qui, lors de sa fusion avec le Collège Saint-Louis, en 1953, donne naissance au collège Charles de Foucauld, dont Jean Feutren est le premier directeur. De 1956 à 1962, il se retrouve aumônier aux Ursulines de Morlaix. Deux passions le hantent, la Bible, dont témoigne sa riche bibliothèque, et l’art, égyptien puis roman. Certains se souviennent des murs tapissés de reproductions d’œuvres d’art, dans une atmosphère où flottaient les notes de la musique classique. Nommé recteur en 1962, il rejoint Roscoff, puis, plus tard, en 1977, Pleyber-Christ. Mais ne cesse de veiller dans l’esprit du pasteur, celui de l’érudit chercheur qui déclare en toute modestie : « Vous savez, si j’ai fait des recherches et écrit sur le pays où je me trouvais, c’était pour remplir le Bulletin paroissial, le rendre utile et attrayant. » On l’avait pourtant entendu quelques années auparavant reprendre le fameux mot paradoxal de Bergson : « Nul n’est tenu d’écrire un livre ! » Ainsi se déroule une solide carrière d’historien. Articles innombrables pour La voix de Sainte-Barbe de Roscoff. Cent-cinq articles pour le Bulletin Paroissial de Pleyber-Christ, articles qui seront réunis en trois volumes par les amis de la paroisse. Entre temps le journal local Le Télégramme sollicite Jean Feutren, excellent photographe, avons-nous dit, pour sa « Une » qui vient de se mettre à la couleur. Ainsi, du 13 février au 16 mars 1972, se succèdent les photos, panneau par panneau, du vitrail d’axe de l’église de La Roche-Maurice, photos assorties d’un commentaire judicieux.. D’autres publications, plus intimistes, Nos Missionnaires, Lizeri breuriez ar Feiz font aussi appel à lui. Les Monuments historiques eux-mêmes sollicitent l’abbé, référence précieuse dans le domaine de l’art local, lors de la restauration de Plougonven, Ainsi, on doit à l’abbé la découverte des sculpteurs Bastien et Henry Prigen (1554). Le temps de la retraite venu Jean Feutren se retirera à la Maison Saint-Joseph de Saint-Pol-de-Léon. Il décède à l’Hôpital de Morlaix le 1er mai 1990."
P. Yves-Pascal Castel

Créateur

Feutren, Jean (1912-1990)

Articles de collection

Bodilis, église paroissiale : la Cène
Panneau bas-relief de retable du maître-autel [1699-1701].

Bodilis, église paroissiale : Melchisédec offrant le pain et le vin à Abraham
Panneau bas-relief de retable du maître-autel [1699-1701].

Bodilis, église paroissiale : déposition de croix
Haut relief en bois polychrome (XVIe siècle) du retable de la Déploration. Il est placé au dessus de la porte intérieur du porche d'entrée. Classé MH depuis 1994.

Bodilis, église paroissiale : saint Grégoire et saint Jean l'Evangéliste
Statues en kersanton polychrome des fonts baptismaux (XVIIe s) de l'atelier landernéen du sculpteur Roland Doré.

Bodilis, église paroissiale : saint Marc et Dieu le Père portant son fils supplicié
Statues en kersanton polychrome des fonts baptismaux (XVIIe s) de l'atelier landernéen du sculpteur Roland Doré.

Bodilis, église paroissiale : saint Pierre et un saint évêque [Augustin ou Ambroise]
Statues en kersanton polychrome des fonts baptismaux (XVIIe s) de l'atelier landernéen du sculpteur Roland Doré.

Bodilis, église paroissiale : Notre-Dame de Bodilis
Statue de Vierge à l'Enfant sculptée du XVIIe s. Elle est placée dans l'église paroissiale dans le bas-côté nord, sur un autel. Classé au titre objet MH en 1914. La photographie est cadrée sur son buste et visage.
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