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Lamarche Jacques-Théodore (1887-1892)
Titre
Lamarche Jacques-Théodore (1887-1892)
Description
LAMARCHE Jacques Théodore – Evêque de Quimper (Paris 12.3.1827 – Quimper 15.6.1892).
"Ordonné prêtre au diocèse de Paris en 1851, Jacques Lamarche y exerça le ministère dans le vicariat. Il accepta, à deux reprises, la fonction d’aumônier militaire, d'abord au cours de la guerre de Crimée, ensuite pendant celle de 1870 ; à la suite de la capitulation de Metz, il accompagna volontairement les prisonniers en Silésie. Il était curé de Sainte-Marie des Batignoles lorsqu'il fut nommé évêque de Quimper le 25 novembre 1887. Son épiscopat fut bref, sa santé déficiente. En arrivant dans le diocèse, Il trouvait un clergé remuant, entier, très engagé dans les affaires politiques. L'évêque s'efforça de calmer le jeu, en entretenant des relations correctes avec les autorités gouvernementales, mais il fut souvent dépassé par son clergé. Il parvint cependant à lui imposer la candidature de Mgr d'Hulst dans la 3e circonscription de Brest, après le décès de Mgr Freppel. A l'appel du pape, la grande majorité du clergé finistérien se rallia à la République ; le résultat le plus immédiat fut un redoublement d’ardeur et de vigueur, de la part des prêtres, dans les luttes électorales; de la lutte contre on passait à la lutte à l'intérieur du régime. Par tempérament et conviction, Mgr Lamarche continua à encourager L’œuvre des écoles chrétiennes entreprise par son prédécesseur et dirigée par son vicaire général M. du Marc'hallac'h. Il laissa toute liberté à François Ollivier, supérieur du séminaire pour la fondation et le développement des œuvres. Dès la publication de « Rerum Novarum », François Ollivier mit cette encyclique pontificale à l'étude. Des notes éparses, retrouvées dans les archives attestent que cette encyclique fut introduite rapidement dans l'enseignement au grand séminaire ; ceci explique, pour une part, la ferveur avec laquelle le jeune clergé adhéra, au cours de la décennie suivante, aux doctrines du Sillon. Ancien aumônier militaire, Mgr Lamarche porta une attention particulière à l'organisation des œuvres au service des conscrits. Ancien curé de Paris, il suivit et encouragea le ministère des aumôniers des bretons émigrés, particulièrement à Paris, au Havre, à Angers. Il fit couronner N.-D. du Folgoët en 1888 et introduisit les causes de béatification du père Maunoir et de Michel Le Nobletz dont le souvenir devenait plus vivace à la faveur des grandes missions paroissiales qui, en cette fin du XIXe siècle, avaient retrouvé toute leur splendeur."
Chanoine Jean-Louis Le Floc’h
Michel Lagrée (dir.), La Bretagne, Paris : Beauchesne ; Rennes : Institut culturel de Bretagne, 1990 (Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine).
"Ordonné prêtre au diocèse de Paris en 1851, Jacques Lamarche y exerça le ministère dans le vicariat. Il accepta, à deux reprises, la fonction d’aumônier militaire, d'abord au cours de la guerre de Crimée, ensuite pendant celle de 1870 ; à la suite de la capitulation de Metz, il accompagna volontairement les prisonniers en Silésie. Il était curé de Sainte-Marie des Batignoles lorsqu'il fut nommé évêque de Quimper le 25 novembre 1887. Son épiscopat fut bref, sa santé déficiente. En arrivant dans le diocèse, Il trouvait un clergé remuant, entier, très engagé dans les affaires politiques. L'évêque s'efforça de calmer le jeu, en entretenant des relations correctes avec les autorités gouvernementales, mais il fut souvent dépassé par son clergé. Il parvint cependant à lui imposer la candidature de Mgr d'Hulst dans la 3e circonscription de Brest, après le décès de Mgr Freppel. A l'appel du pape, la grande majorité du clergé finistérien se rallia à la République ; le résultat le plus immédiat fut un redoublement d’ardeur et de vigueur, de la part des prêtres, dans les luttes électorales; de la lutte contre on passait à la lutte à l'intérieur du régime. Par tempérament et conviction, Mgr Lamarche continua à encourager L’œuvre des écoles chrétiennes entreprise par son prédécesseur et dirigée par son vicaire général M. du Marc'hallac'h. Il laissa toute liberté à François Ollivier, supérieur du séminaire pour la fondation et le développement des œuvres. Dès la publication de « Rerum Novarum », François Ollivier mit cette encyclique pontificale à l'étude. Des notes éparses, retrouvées dans les archives attestent que cette encyclique fut introduite rapidement dans l'enseignement au grand séminaire ; ceci explique, pour une part, la ferveur avec laquelle le jeune clergé adhéra, au cours de la décennie suivante, aux doctrines du Sillon. Ancien aumônier militaire, Mgr Lamarche porta une attention particulière à l'organisation des œuvres au service des conscrits. Ancien curé de Paris, il suivit et encouragea le ministère des aumôniers des bretons émigrés, particulièrement à Paris, au Havre, à Angers. Il fit couronner N.-D. du Folgoët en 1888 et introduisit les causes de béatification du père Maunoir et de Michel Le Nobletz dont le souvenir devenait plus vivace à la faveur des grandes missions paroissiales qui, en cette fin du XIXe siècle, avaient retrouvé toute leur splendeur."
Chanoine Jean-Louis Le Floc’h
Michel Lagrée (dir.), La Bretagne, Paris : Beauchesne ; Rennes : Institut culturel de Bretagne, 1990 (Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine).
Articles de collection
Mandements, Lettres et Circulaires de Mgr Lamarche
Ce recueil contient les documents suivants :Lettre Pastorale N° 1 et Mandement de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, à l’occasion de la prise de possession de son Siège et du Carême de 1888, [9 février] 1888, 15 p.
Lettre pastorale N° 2 de Mgr…
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