Imprimatur Mgr Barbu, évêque de Quimper, 10 juillet 1982. « A quand remontent les premières traductions bretonnes ? Anne de Bretagne en aurait fait imprimer une. Introuvable. Les versions connues ne remontent guère au delà du xviie siècle, et encore n’en a-t-on que des bribes, dans les
Heuryou, paroissiens ou livres de dévotion (surtout Le Bris en Léon, et Marigo en Cornouaille). Au xixe siècle sont bien connus les Evangiles bretons de Richard, Joubin, Nicolas, Le Gonidec surtout en 1827. D’autres plus proches de nous se trouvent encore dans nos armoires à livres : Caër, Uguen, Biler-Azenor, Oliero. Pour ne rien dire des récentes traductions du Trégor : Maodez Glanndour, Clerk. […] La traduction du texte évangélique est due à Kenvreuriez ar brezoneg. l’Ecole du breton par correspondance (Skol dre lizer), en la personne du frère Vincent Seité, en a assumé l’édition »,
Chronique de Landévennec, n° 32, octobre 1982, p. 141.
« En fidélité à l’invitation du Concile de Vatican II, une équipe diocésaine composée de prêtres et de laïcs, dirigée et stimulée par Mgr Favé et M. le chanoine François Elard, a mené à bonne fin, avec les encouragements de Mgr Fauvel et de son successeur, la traduction en langue bretonne des textes liturgiques du missel et du rituel. Cette traduction, qui a opté pour la langue couramment parlée en Finistère, sans pouvoir tenir compte cependant de toutes les nuances dialectales, a été très appréciée. Plus d’une fois on m’a demandé d’insister près des membres de l’équipe pour qu’elle continue son travail, en donnant une traduction complète au moins des évangiles, travail déjà bien avancé par la traduction des textes liturgiques. » Mgr Barbu,
Quimper et Léon, 25 septembre 1982.
« Mgr Favé et le chanoine Elard, les traducteurs, se sont assuré la collaboration de M. Guichou, curé-archiprêtre de Saint-Pol, ancien professeur d’écriture sainte, qui a fait bénéficier leur traduction des progrès de l’éxégèse catholique durant les dernières décennies. Le Père Marc, de Landevennec, a fourni une trentaine de pages d’introductions diverses et de notes, qui font mieux comprendre la nature de ces progrès. » F. Falc’hun,
Quimper et Léon, 13 novembre 1982.
Cet ouvrage précède
An Testament nevez, publié en 1988.